


Que j'obtienne ou non un budget pour "La Colline", il faudra que je considère très sérieusement la question des droits musicaux. J'ai toujours mis pas mal de chansons dans mes films - l'avantage de l'amateur -, pas seulement, je l'espère, pour pallier aux éventuelles carences de la mise en scène, conduire le spectateur à ressentir une émotion qui par ailleurs serait absente.
Dans "Je Reviens", donc... No distance left to run de Blur, que j'entends toujours comme la suite de You're so great, sublime chanson d'amour du précédent album. All cats are grey, grande chanson de The Cure ; je pense que le plan sur lequel je l'avais calée était à peu près aussi gris que la pochette de Faith.
I feel loved, disco-pop agressive de Depeche Mode - quand Dave Gahan chante qu'il se sent aimé, je crois qu'il pense tout le contraire.
Absente du film, mais ayant inspiré son titre, la plus belle chanson d'Autour de Lucie. Dream a little dream of me - sans commentaire...
Le magnifique Weeping rock, rock de Mùm fermait le film. Il ne manque que les cordes de Jean-Louis Murat (Se mettre aux anges) ; pour tricher un peu, j'ai intégré à cette playlist un autre extrait de son Lilith, Qui est cette fille ?, à mon sens l'un de ses chef-d'oeuvres.
J'ai aussi ajouté la chanson dont sont tirés les vers inscrits en ouverture du film (Party hard de Pulp).
La B.O. de "HN2" n'est pas non plus tout à fait complète. Comme sur Deezer on ne trouve pas tout, le post-punk des israéliens de Minimal Compact (Next one is real - quelle incroyable ligne de basse...) et l'electro 90's de Renegade Soundwave (Howyoudoin' ?) sont absents.
Eels, en revanche, est bien là - Hey man (now you're really living), petit-neveu de Close to me -, les Buzzcocks (le classique Ever fallen in love...) et le très vulgaire Get me off de Basement Jaxx ("vulgaire"dans le meilleur sens du terme, à supposer qu'il y en ait un), aussi...
J'ai pensé à quelques pistes pour "La Colline"... Autant les indiquer ici, puisque de toute évidence je n'aurai pas les moyens de les intégrer au film. Ski Lesson Blues de Para One l'ancrerait plus dans son époque. Une chanson de Stina Nordenstam (Everyone else in the world) dirait un peu du triste sort réservé à deux (voire trois) des personnages féminins. Je verrais bien le "héros" écouter, chez lui, The 4th branch d'Immortal Technique (merci l'Anonyme pour la découverte). Je pensais aussi à du Monteverdi, mais là encore, je ne trouve pas les morceaux (ou les interprétations) que je cherche... Du Depeche Mode encore (Nothing's impossible, pour la simple raison que, ces temps-ci, je l'écoute beaucoup.) Et, en l'absence, sur Deezer, de son standard I'll be seeing you, la version d'As time goes by de Jimmy Durante.