samedi 24 janvier 2009

le cinéma est un art coûteux, procédurier, mais ne cherchons pas trop d'excuses

En attendant de lancer l'une des ces étonnantes machines qui, lorsqu'elles fonctionnent, consistent à turbiner un maximum d'emmerdes (calendriers, budgets, autorisations, problèmes et pesanteurs techniques) pour produire une petite et compacte quantité de beauté (autant dire : UN FILM), j'ai pensé écrire une chose brève, la tourner dans la foulée.
Une caméra, une idée directrice (deux ou trois situations, quelques lignes de dialogue), un décor, quelques acteurs... A vrai dire, je pourrais me contenter de filmer la journée ou le visage d'une fille.

D'où l'enthousiasme éprouvé à l'idée (proposée par un ami et collègue) de "faire un film par mois."

Le cinéma est un art coûteux, compliqué, procédurier, frustrant. Certes, mais quand cessons-nous d'en parler comme d'une réalité pour nous en faire un alibi ?